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L'homme et la nature
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- Un message optimiste :
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le lien entre l’homme et la nature n’est pas rompu, même si nous n’en sommes pas toujours conscients. Mais, à mesure que nous nous éloignons de notre matrice, il nous faut le nourrir pour le faire renaître.
- Comment réveiller la nature en nous ?
Nos sens sont moins émoussés par la civilisation que nous le pensons. Notre odorat, par exemple, n’a pas grand-chose à envier aux animaux, chiens compris. Nous n’avons pas cinq mais sept sens : comme certains animaux, nous sommes capables de percevoir les fluctuations atmosphériques (météoropathie) et, comme certaines plantes, nous sommes doués de proprioception.
- Nous sommes la nature
Retisser ce lien, c’est aussi faire tomber les barrières qui nous séparent des autres espèces, animales et végétales. L’homme ne domine pas la nature, il est la nature. Comme nous, les arbres ressentent la douleur et comme nous certaines plantes entendent.Darwin déjà postulait l’existence chez les arbres de petits « cerveaux », situés à l’extrémité de leurs racines. Les animaux pour leur part sont, comme nous, doués d’empathie et capables de culture.
- Encore les arbres
Ils sont nos plus précieux alliés pour nourrir cette connexion, nos traditions millénaires en témoignent ainsi que la mode des « bains de forêt ». Exemple des nombreux bienfaits qu’ils nous procurent, les feuillus indigènes font baisser notre tension artérielle tandis que les plantations d’épicéas ou de pins la font monter. Et s’ils ne possèdent pas de coeur, les mouvements de pompe observés laissent supposer l’existence de l’équivalent d’un battement de coeur, certes d’une extrême lenteur.
- S'engager face au changement climatique
Appelé à la rescousse partout où des gens se battent pour sauver des forêts, Peter Wohlleben s’engage. Certains chapitres nous emmènent à la découverte de ces espaces à préserver, en compagnie de leurs défenseurs, de ceux qui s’engagent pour entretenir le lien qui unit l’homme et la nature face au changement climatique.