Le potager du paresseux

L'auteur fait le diagnostic précis des conséquences du réchauffement climatique sur le Potager du Paresseux, à l'aune des conclusions tirées à l'échelle mondiale et à celles de la France, notamment par Météo France, mais aussi grâce aux données de la station météorologique de Strasbourg-Entzheim.

Canicules en 2019 et 2020, avec brûlures des tomates et montées en graines prématurées ; sécheresses estivales en 2018, 2019 et 2020, avec des croissances réduites ou nulles ; dégâts des gelées en 2021 sur une végétation en avance… Il n'y a pas de doute possible : le climat s'échauffe, et mieux vaudrait songer dès aujourd'hui à notre façon de jardiner, qui n'a d'autres choix que d'évoluer. En partant du principe que le vivant subit déjà les effets du changement climatique, l'auteur pense que si l'on veut jardiner de façon naturelle, respectueuse des êtres vivants, il faudra envisager de nouvelles pratiques comme stocker l'eau, choisir avec soin d'autres variétés, voire d'autres espèces mieux adaptées à cette situation nouvelle…

Mais s'adapter, c'est aussi essayer d'esquiver les accidents possibles, minimiser les risques, et voir comment saisir de nouvelles opportunités : il devient raisonnable de faire de l'automne une saison de culture pleine et entière, voire de cultiver en hiver ou au printemps, quitte à protéger ses plantations des dernières gelées.